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Fulvio Caccia a publié chez Triptyque plusieurs recueils de poésie dont Scirocco (1985) et Lilas (1998). En 1994, il obtenait le Prix du Gouverneur général du Canada pour Aknos (Guernica). Le secret, son précédent roman, terminait une trilogie comprenant La ligne gothique (2004) et La coïncidence (2005) déja parus chez Triptyque. La frontière tatouée a paru au printemps 2008. Depuis plusieurs années déjà, M. Caccia vit en France, où il agit à titre de représentant éditorial pour la revue Mœbius. Il a cosigné en 2010 l'ouvrage collectif, La transculture et ViceVersa, paru aux éditions Triptyque.

Docteure ès lettres, Fabienne Claire Caland apporte son expertise en mythologie : elle a publié une soixantaine d’articles scientifiques, codirigé deux collectifs et collabore régulièrement à Vie des arts. Elle se sert de la mythologie comme d’une boussole, étudiant tantôt la mutation féroce du concept d’humanité qui ravage l’Occident (En diabolie, VLB, 2008), tantôt la mutation artistique et politique des monstres de jadis (Zoofolies, Varia, 2015). Depuis dix ans, Fabienne Claire Caland et Émilie Granjon écrivent à quatre mains sur l’art contemporain.

Micheline Cambron est professeure au Département des littératures de langue française de l'Université de Montréal. Spécialiste de la littérature et de la culture québécoises des XIXet XXe siècles, elle se penche sur la presse, les questions d'histoire littéraire et d'épistémologie des sciences humaines ainsi que sur les œuvres de Paul Ricœur et de Fernand Dumont.

Originaire de l’Île-du-Prince-Édouard, Jonah Campbell mange, boit et vit à Montréal. Il est écrivain et mal-vivant culinaire, « pseudo-intellectuel public », selon son expression, et chercheur au Département d’études sociales de la médecine de l’Université McGill. Food and Trembling (titre original, 2011) est son premier livre paru avant Manger à mort. Essais cuisinomaniaques (et un peu trash) (Varia, 2019).

© Võ Thiên Việt

Né à Montréal, le poète Sylvain Campeau est essayiste, critique d’art visuel et commissaire indépendant d’exposition. Dire encore après est son septième recueil de poésie, la plupart disponibles chez Triptyque. Une version de Speak Blanc a fait l’objet d’un court métrage. Un vidéopoème, Orée du désastre, créé en collaboration avec Mériol Lehmann, peut aussi être visionné sur le site Viméo.
 

https://sylvaincampeau.weebly.com/

Thomas Carrier-Lafleur est stagiaire postdoctoral Banting et chargé de cours à l’Université de Montréal. Il est notamment l’auteur de L’Œil cinématographique de Proust (Classiques Garnier) et de Une philosophie du « temps à l’état pur ». L’autofiction chez Proust et Jutra (Vrin / Presses de l’Université Laval).

Stéphane Castonguay est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire environnementale du Québec, et membre du Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ) à l'Université du Québec à Trois-Rivières. 

Romaine Cauque vit à Montréal, où elle pille des conversations d'autobus pour fabriquer des romans. 

 

Crédit photo : Laura Lacoste.

Karine Cellard est professeure au Cégep de l’Outaouais. Elle s’est mérité le prix des doyens des études supérieures au Québec en 2009.

Jennifer Centeno détient une maîtrise en communication publique de l'Université Laval et poursuit actuellement un doctorat en relations industrielles. Elle est auxiliaire en enseignement au Département des relations industrielles de l'Université Laval et auxiliaire de recherche auprès de l'Institut d'éthique appliquée (IDÉA), où elle est coresponsable de l'École d'été en éthique organisationelle. Elle est coordonatrice du projet Questionnaire sur le leadership éthique (QLÉ) et membre fondateur et présidente du conseil d'administration du Réseau d'éthique organisationnelle du Québec (RÉOQ). 

Laurent Chabin est né en France et a essayé plusieurs pays avant de se poser à Montréal. Il est mort à un âge très avancé, comme il le raconte dans deux de ses romans, L’âge d’or (2001) et L’âge de plomb (2003), parus aux Éditions Point de fuite. En 2006, chez Triptyque, il faisait paraître Écran total.
 

Philippe Chagnon est né à Saint-Hyacinthe en 1986.

Il a publié deux recueils de poésie : Cœur takeout (Éditions de l’Écrou, 2013) et Arroser l’asphalte (Del Busso Éditeur, 2017).

Il a également été nommé parmi les dix jeunes auteurs à surveiller de l’émission Plus on est de fous, plus on lit ! en 2017. Avec Le pourboire, Philippe Chagnon signe son premier roman.

Ellen Chapco est professeure titulaire au département de français à l'Université de Victoria (Colombie Britannique), et ancienne directrice du Humanities Research Institute à l'Université de Regina (Saskatchewan).

Nelson Charest est professeur de poésie moderne à l’Université d’Ottawa. Il a entre autres publié un essai intitulé Vaisseau, le grand poème et codirigé le collectif Projet terre. Il a fait paraître des études sur Pierre Morency, James Sacré, Coleridge, Nelligan, Verlaine et Mallarmé. Il participe à la chronique poésie de la revue Voix et Images.

Crédit photo : Mélanie Bourassa

 

Auteur d’une quarantaine de recueils, François Charron a reçu de nombreux prix, dont le prix Émile-Nelligan pour son recueil Blessures (1979), ainsi que le prix Canada-Belgique pour l’ensemble de son œuvre (1982).
« Tout au long d’une démarche à la fois rationnelle et intuitive, François Charron est demeuré le poète le plus déconcertant de sa génération. Son travail, d’une grande densité spirituelle, a, au fil des années, conduit vers un dépouillement de plus en plus marqué du langage poétique. Ce travail vise essentiellement à donner toute sa place aux émotions du corps dans la matière de l’écriture. » (Larochellivre)
Se tenir sur les marges, rester sauvage et en première ligne, seule façon pour François Charron de vivre sa vie de poète. Du côté des petites révoltes, il a fait de l'amour du beau sa priorité, du poème sa seule raison d'être.

Daniel Chartier est professeur de littérature au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, et chercheur au Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Fondateur et directeur de la Revue internationale d’études québécoises, Globe, il a publié, entre autres livres, un essai sur la réception des classiques littéraires au Québec (L’émergence des classiques, Fides, 2000) et un Dictionnaire des écrivains émigrés au Québec (Éditions Nota bene, 2003).

Pierre-Joseph-Olivier Chauveau (1820-1890) est un homme politique, avocat, écrivain et professeur québécois.

Guylaine Chevarie-Lessard est née à Montréal. Sa pratique se situe entre les arts visuels et l’écriture. Ses dernières expositions solos, Espace du dedans, ont été présentées notamment à la Maison des arts de Laval (2019) et au Centre des arts et de la culture de Dieppe au Nouveau-Brunswick (2018). La voix, entre l’audible et le visible est son premier essai.

Gabriel Cholette (@gab.cho) sillonne les scènes new-yorkaise, berlinoise et montréalaise de l’underground à la recherche de matériau littéraire, qu’il travaille selon les codes d’Instagram. Chargé de cours et doctorant à l’Université de Montréal, il écrit une thèse sur l’imaginaire commercial dans la littérature française du Moyen Âge. Il a fait paraître plusieurs textes dans diverses revues littéraires (Cavale, Lieu commun, L’Organe, Le Pied, Scrivener). Il est né et habite à Montréal. Les carnets de l’underground est son premier livre.

 

© Justine Latour

Olivier Clain est professeur au département de sociologie de l'Université Laval. 

Jules Clara naît au Québec dans son corps, en Suisse dans sa tête. Elle détient un baccalauréat en communication de l’Université du Québec à Montréal ainsi qu’une maîtrise en linguistique de l’Université de Fribourg. Elle travaille comme tutrice privée. Parenthèse suisse est son premier livre.

 

© Claudia Loutfi

Patricia Clermont a complété un doctorat en communication à l'Université de Montréal. Elle est chercheure indépendante.

Militant à la fois radical et pragmatique, Paul Cliche est un pilier du mouvement populaire et de la gauche au Québec depuis les années 1960. Journaliste politique à La Presse puis au Devoir il est au premier rang pour observer la Révolution pas-si-tranquille. Il s’engage ensuite avec la CSN dans la campagne du deuxième front et participe aux premières explorations politiques sérieuses de la gauche. Déjà, au tournant de la décennie 1970, il travaille à mettre sur pied un parti de gauche municipal à Montréal – le Front d’action politique (FRAP) –, mais la crise d’Octobre bousille tout.

Précurseur, il est un des maîtres d’œuvre des chantiers que la CSN contribue à mettre sur pied dans le cadre du deuxième front, notamment la publication de l’hebdomadaire Québec-Presse. Pionnier de la sociologie électorale au Québec, il collabore, en 1999, à la fondation du Mouvement pour une démocratie nouvelle (MDN).

Après sa retraite en 1997, il s’engage dans une démarche de longue haleine pour unifier la gauche politique québécoise jusque-là morcelée en de minuscules formations. Ce processus débute par la fondation, en 1998, du Rassemblement pour une alternative politique (RAP), dont il est la bougie d’allumage qui donnera naissance, en 2002, à l’Union des forces progressistes (UFP) puis, en 2006, à la création de Québec solidaire (QS). Depuis lors, Paul Cliche n’a cessé de militer au sein du parti en processus qu’est QS.

© Gerrit Dogger

Étudiante au doctorat en sociologie, elle est l’auteure de Ce qui s’endigue (2009), de La chute du mur (2010) et, plus récemment, d'Une belle famille (2012), tous parus aux Éditions Triptyque et portant sur les femmes dans l'Occident contemporain. Ses thèmes de prédilection sont la construction de l’identité, la modernité avancée, la sexualité, le féminisme et la sociologie du quotidien.

Elle vit à Sillery avec son mari et leurs trois enfants.
 

Martin Cloutier est titulaire d'une maîtrise en théologie. Il a écrit un mémoire ayant pour titre: «Est-il permis de gagner des hommes (à la vérité)? Lecture de Kierkegaard en regard de la communication d'existence». Il poursuit des études doctorales sur Georges Bataille à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval, où il travaille également comme auxiliaire de recherche.
 

Spécialiste en histoire littéraire et en épistémologie, Terry Cochran est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Twilight of the Literary (Harvard University Press, 2001) et De Samson à Mohammed Atta. Foi, savoir et sacrifice humain (Fides, 2007). Il est professeur titulaire au Département de littérature comparée de l'Université de Montréal.

© Gabor Szilasi

Poète, dessinateur et peintre (encres pigmentées), il est cofondateur de la Société littéraire de Laval et président de 1985 à 1989, puis de 2007 à 2010. Il participe au Québec, en France et en Belgique à de nombreux spectacles de poésie : Place aux poètes, Noches de poesia, Cinq à Souhaits, etc., et collabore à plusieurs revues : Estuaire, Moebius, Liberté, Brèves, Vie des Arts.

Il a aussi publié dans Le Jour et Le Devoir. De la poésie à l’anthologie, en passant par la bibliographie critique, les ouvrages collectifs, le récit et l’humour, Patrick Coppens a fait paraître une trentaine de livres, dont Je ne suis pas (2012), Alphabêtes (2013) et Pensées pensives (2015).

Il a déjà reçu le Prix d’Excellence en création littéraire de la ville de Laval et la Médaille spéciale d’excellence artistique.

Bruno Cornellier est professeur adjoint au Département d'anglais de l'Université de Winnipeg, où il enseigne les études culturelles. Ses recherches portent sur la négociation des rapports de pouvoir à caractère racial qui saturent la production culturelle née du peuplement colonial. 

Louis Cornellier est chroniqueur au journal Le Devoir et professeur de français, langue et littérature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette. 

André Corten est professeur de science politique à l’Université du Québec à Montréal où il anime le Groupe de recherche sur les imaginaires politiques en Amérique latine (GRIPAL).

Formé en composition, Benoît Côté est docteur en musique. On a entendu ses œuvres au Québec et à l’étranger, particulièrement au théâtre. Il a publié un essai, Propositions de clarté (Nota bene, 2017), finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général ainsi qu’un premier roman, Récolter la tempête (Triptyque, 2018).
 
 
© Tobin Bélanger

Catherine Côté est une autrice montréalaise. Polyvalente, elle a publié deux livres de poésie explorant les thèmes du territoire et de l’identité (Outardes, 2017 ; Dans ta grande peau, 2019), deux romans d’horreur destinés aux enfants de 7 à 10 ans (Menace au camp, 2019 ; Pensionnat hanté, 2019) et un recueil de nouvelles intime abordant les relations entre femmes (Les choses brisées, 2019). Elle a aussi signé trois nouvelles dans des collectifs, multipliant les incursions dans les genres de l’horreur et de la science-fiction (Monstres et fantômes, 2018 ; Stalkeuses, 2019 ; Futurs, 2020). Elle possède une maîtrise en création littéraire de l’Université du Québec à Montréal. Brébeuf est son premier roman policier.

 

© Martine Doyon

Depuis 1987, Gérald Côté enseigne l'histoire du jazz, du blues et du rock ainsi que l'initiation aux musiques du monde dans diverses universités du Québec. Il a publié plusieurs essais dont Les 101 blues du Québec et Processus de création et musique populaire, ainsi que de nombreux articles et a donné des conférences en Roumanie, au Brésil et en Afrique. De 1995 à 2005, il a dirigé le Centre de recherche ethnomusicologique Acte Sept (CREAS), un centre d'étude sur la pratique traditionnelle des musiques maliennes situé à Bamako. En 2010, il a assuré la conception d'une exposition internationale au Musée de la civilisation de Québec sur le thème de l'influence musicale de l'Afrique sur la musique des continents américains et des Antilles.

Johanne Alice Côté est née en 1960 à Rochester, dans le New Hampshire. Diplômée de l’UQÀM en études littéraires, elle est l’auteure d’un roman intitulé L’incisure catacrote. Johanne Alice Côté s’est mérité le Prix Arcade au féminin 2005, catégorie prose, pour la nouvelle «Me brûle, me brûlera» et le Prix Brèves littéraires 2007, première mention prose, pour la nouvelle «Un brownie, yé!».

Directeur général du Cégep régional de Lanaudière, Marcel Côté a été professeur de philosophie et chargé de cours à la Faculté de philosophie de l'Université Laval pendant de nombreuses années. Il a à son actif plusieurs publications, notamment sur la rhétorique. Un de ses mémoires de maîtrise et sa thèse de doctorat traitent de la théorie de l'argumentation de Chaïm Perelman. Il a fondé en 2005 la série de colloques annuels Une cité pour l'homme, qui permet les échanges d'idées sur des thèmes spécifiques entre chercheurs, artistes, enseignants, étudiants et grand public, et qui donne lieu à la publication de collectifs. 

Poète et artiste visuel, Michel Côté a publié ses recueils et ses livres d'artiste aux Éditions Roselin, à l'URDLA (France), aux Éditions du Noroît et aux Éditions Triptyque (Au commencement la lumière, 2001 ; Le privilège de la rive, 2004 ; Jouer dans l'être, 2007 ; L'intranquille gravité, 2010; Depuis, tout a grandi, co-écrit avec sa conjointe Céline de Guise et, plus récemment, Le dernier tableau sera rouge, 2014).

Il a été finaliste au Concours national de livres d'artiste du Canada (Blanc/Noir et Blanc), lauréat à l'Alcuin Citation Awards, Vancouver (À force de silence), finaliste au prix Imadate Museum, Japon (Le jour comme un souffle), finaliste au prix Odyssée, Québec (Au commencement la lumière), lauréat du prix Loto-Québec (L'autre Chine) et en 2011 lauréat du Prix littéraire du quotidien Le Droit-Outaouais (L'intranquille gravité).

Ses œuvres sur papier sont exposées au Canada, en France et au Japon.

Nicole Côté est traductrice et professeure à l’Université de Sherbrooke. On lui doit entre autres la traduction du recueil de poésie Les petites fleurs de Madame de Montespan de Jane Urquhart (Triptyque, 2000).

Né en 1986 en Montérégie, Nicolas Coutlée est titulaire d’une maîtrise en traductologie de l’Université Concordia et habite aujourd’hui à Montréal. Les carnets du demi sous-sol est son premier roman.