La distance critique, c’est bien sûr celle que doit se ménager tout chercheur par rapport à ses objets; mais c’est aussi une volonté d’inscrire et de vaincre la distance entre le corpus étudié et le public visé, entre la littérature québécoise et les cultures étrangères ou encore entre l’auteur et certaines questions de recherche qui se sont imposées à lui.
Réparties en cinq grandes sections – «Sur la littérature québécoise», «Sur le rapport entre le Québec et les cultures étrangères», «Sur la littérature contemporaine», «Sur la biographie» et «Sur Berlin» –, les études regroupées ici sont restées difficilement accessibles jusqu’à présent. En les retrouvant dans ce recueil, le lecteur pourra se rendre compte qu’elles prolongent et complètent les recherches passées de l’auteur, enracinées qu’elles sont dans les domaines de la poétique des genres, des transferts culturels et de l’herméneutique littéraire.
Ces réflexions «à distance» ont pour but, suivant une trajectoire bien connue, de ramener à ce qui est, à l’auteur comme au lecteur, le plus proche.