On l’oublie ou on l’ignore : dans les années 1950, Jack Kerouac et d’autres écrivains de la beat generation ont imprimé à la littérature québécoise un mouvement qui se fait sentir encore aujourd’hui. Cette influence considérable apparaît clairement à l’analyse que fait Jean-Sébastien Ménard du corpus québécois ; dans son regard critique, l’Amérique n’est plus seulement un espace à parcourir, mais bien un ensemble de textes à lire, qui s’écrivent en se répondant les uns aux autres et s’ancrent dans un imaginaire, un territoire, une histoire et un nomadisme intellectuel typiquement nord-américains.
L’auteur traverse l’œuvre de nombreux auteurs, dont Gilles Archambault, Victor-Lévy Beaulieu, Réjean Ducharme et Dany Laferrière, pour la littérature québécoise, et William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac, pour la littérature américaine.