On connaît bien le vers « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage ». Mais les voyages ne sont pas toujours merveilleux. Très jeune, Christine en fait l’épreuve dans des périples étranges, au péril parfois de sa vie. Quand vient le temps des amours, elle s’éprend d’êtres excentriques. Quand vient le temps de la pensée, elle accueille en elle les mots des poètes. Elle poursuit sa route tandis qu’elle puise une force nouvelle dans le dépaysement, et peu à peu, une autonomie. Elle traverse les apparences, d’où le titre du roman, Trans, préposition latine qui signifie « aller à travers ».