Le doute apparaît ici comme un antidote à la folie meurtrière de ceux qui imposent leurs certitudes. Devant la montée des intégrismes, force est de constater que l’intolérance religieuse n’est pas plus morte que ses dieux.

Dans ce recueil, il est « traité » du thème de l’incertain. Contrairement à ce que l’utilisation du mot pourrait suggérer, l’ouvrage ne correspond en rien à ce qu’est ordinairement un traité. La manière est ici éminemment poétique, et l’auteur n’hésite pas à renouer avec une certaine tradition. Sa poésie chante et exprime des émotions. Elle n’est pas dépourvue de théâtralité. L’expression est plutôt baroque et les passages les plus denses accueillent une certaine dose de fantaisie.