Stand by est le mouvement d’amour d’une voix qui cherche à approcher le corps du père, cerné ici à partir de ses failles et de ses fatigues. Ces moments de désœuvrement sont recueillis comme de précieux instants où quelque chose se trouve délié et où il devient possible d’infiltrer le silence des hommes. Par le biais de souvenirs, de photos, de fantasmes et de vêtements, la relation filiale se tisse et se détresse dans une tension entre lyrisme et prosaïsme, entre le féminin et le masculin, de même qu’entre le corps et la voix.
« Avec ce recueil […], Valérie Bourdon donne voix au silence de la virilité, habille son père du plus beau des manteaux d'amour et porte un regard sur ses souvenirs qu'elle dépoussière avec prosaïsme et verdeur. Des images empreintes de poésie, sans rimes, qui mouillent l'œil. »
– Le libraire
« C’est cette communion dans l’absence, qui se forme et se défait, ce mouvement entre les temps, dans un lyrisme qui se réclame du quotidien, qui teinte le portrait attachant du père. Sans jamais tomber dans le mélodramatique, le premier recueil de poésie de Valérie Bourdon s’offre à nous pour ce qu’il est, parsemé de phrases coups de poing, de mots justes, d’intimité, entre le balancement de la mémoire qui se souvient et qui se heurte contre les figures du passé. »
– Maud Lemieux, La recrue du mois. Vitrine des premières œuvres littéraires québécoises