On peut se demander comment soudain, au début des années 1960, un écrivain québécois inconnu, sans relations, Réjean Ducharme, est entré dans la très sélecte écurie Gallimard. Ou encore ce qui a bien pu prendre les organisateurs du prestigieux Festival de Spoleto en 1962 pour qu’ils consacrent une exposition à la Peinture canadienne moderne : 25 années de peinture au Canada français. Et que dire des succès de la chanson québécoise au festival de musique de variétés à Sopot en Pologne? Ou encore de cette Maison du Québec à Paris et de l’essor plein d’audace de nos musées? On pourrait s’interroger de la sorte à propos de plusieurs événements québécois internationaux de ce temps, en théâtre, en poésie, en musique classique, en urbanisme, et bien entendu à propos d’Expo 67.
Le présent ouvrage fait voir comment, en quelques décennies, le Québec s’est donné une culture exportable. On y raconte un moment d’histoire, celui où la culture « canadienne-française » devenant « québécoise » accède à une modernité évidente pour les contemporains. Cette « culture exportable » perce sur la scène internationale et se fait reconnaître comme digne d’attention dans les domaines de l’art et du divertissement, et ce, tant au Québec qu’à l’étranger.
Avec des textes de : Marie-Andrée Beaudet, Louise Beaudoin, Michel Biron, Micheline Cambron, Cynthia Cooper, Michel Côté, Francine Couture, Marie-José des Rivières, Andrée Fortin, Myriam Guillemette, Germain Lacasse, Michel Lacroix, Marie-Thérèse Lefebvre, Jonathan Livernois, Lucie K. Morisset, Elizabeth Plourde, Lucie Robert, Denis Saint-Jacques, Chantal Savoie, Louise Vigneault et Jean-Philippe Warren
En couverture : Vitrail de Marcelle Ferron (1968) © Michel Bussieres
Disponible dans toutes les librairies indépendantes près de chez vous le 3 avril 2024