Avec des vers patiemment pliés et repliés comme les grues de papier, Nous les vivants fait cohabiter le végétal et le minéral, l’amour absent et l’amour présent, une fougère poussée dans un bocal en verre et la mort du père. Les poèmes de Stéphanie Filion sondent les profondeurs du froid et de la solitude pour voir la vie repousser résolument dans les fissures du béton.
« Dans le diagramme des heures
m’arrêter.
Toucher les lettres
du bout des doigts.
Je visite tes silences
des sous-bois sacrés
étonnée par la clarté du chemin.
Tu me laisses suivre ton pas. »