Dérouté par des amours fuyantes, le poète s’investit dans une topographie du corps masculin. Il délaisse ses jardins et ses rêves étoilés, parcourt les lieux de rencontres, tant virtuels que réels. Bains vapeurs, voyages, sites Internet où, dans une langue appauvrie, se déploie une litanie sexuelle primitive. S’y dévoilent d’innombrables corps, étalés, morcelés, soumis aux standards du moment. Toute forme d’amour semble absente. La mort veille sur des relations humaines et des désirs formatés. L’image charnelle de la morgue s’impose.