Lointain écho de la petite histoire emprunte trois sentiers distincts dont l’origine est l’isolement.
D’abord, il y a l’apprentissage de la solitude au cours duquel se déploie le timide espoir de revenir au monde après l’échec.
Dans une seconde suite poétique, l’autre, l’ami dévoué, se heurte au désenchantement d’une âme ankylosée.
Enfin, le désir légitime de voir s’incarner tant la moindre euphorie que les blessures ordinaires est exprimé comme un appel à la vie elle-même.
un bombardier perdu largue en hiver
son chargement d’oiseaux dans le vide
je m’apprête à compter les plumes
qui tournoient sauvages puis se jettent
sous mon pas tu as l’habitude de traîner
là où la beauté s’abîme
sur la neige une mésange fait l’étoile