Finaliste du Grand Prix littéraire Archambault
Le narrateur de cet étrange récit erre nuit et jour à travers Montréal. Tout en ruminant son dégoût pour l’humanité, il questionne des passants à propos d’une jeune fille disparue.
Qui peut bien être ce détective bizarre ? Cet homme bilieux et emporté ? Un misanthrope brusquement tombé amoureux ? Ou bien un fou qui rêve d’un crime obscène ?
L’hostilité des chiens tente de cerner cette part fictive de l’identité humaine. Constitué de brefs chapitres, c’est aussi un livre baroque plein de haine et de désirs, de chants d’amour et de révolte. Une voix nouvelle, obsédante.
« Derrière L'hostilité des chiens, c'est l'ombre un peu griffue de Dostoïveski qui se dresse, celui des Carnets du sous-sol et du monologue féroce et onirique. »
– Christian Desmeules, Le Devoir
« Olivier Demers signe avec L'hostilité des chiens un roman diablement efficace. Violent et sombre à souhait, il constitue une plongée dans les replis les plus sombres de l'âme humaine. Mais ce n'est pas que sombre, c'est aussi touchant d'humanité et de sensibilité. »
– Philippe Guillaume, La recrue du mois – vitrine des premières œuvres littéraires québécoises
« C'est vraiment un livre unique que celui d'Olivier Demers, c'est ce que j'essaie de lui dire dans mon babil matinal, entre deux gorgées de café. Unique, parce que rares sont les écrivains capables d'assumer un narrateur aussi antipathique tout en résistant à l'envie d'excuser son comportement. »
-Dominic Tardif, Voir