Nous avons choisi d’enseigner la littérature et la philosophie parce que nous aimions ça, parce que nous en vivions et parce que nous étions convaincus de la nécessité vitale de ces matières. Pourtant, aujourd’hui, plusieurs d’entre nous ont perdu le feu sacré et, trop souvent, nos élèves s’ennuient. Que faire pour que les classes de littérature et de philosophie au collège deviennent des lieux de formation, de liberté et de culture stimulants pour nos étudiants comme pour nous-même, des lieux désirables (et désirés) de réflexion et de pensée critique ? Que faut-il enseigner ? Évaluer ? Comment ? Avec quelle attitude ? Voilà les questions auxquelles cette Lettre tente de répondre.