Il y avait des voisins, bien sûr, derrière les murs blancs. Des maisons rosies aux vents étésiens, d'où montaient des torrents inversés, emboucanés au ciel. Nous fixions ces volutes jusqu'à ce que chavirent nos têtes et ce toit du monde qui s'effondrait sur nous.
Au croissant de lune, prochaine aux givres et aux neiges, brillait Vénus; et ces autres étoiles autour, éparses sur la nuit. Du val, de ce creux de la terre hivernée, les renards glapissaient au rut, enamourés de mars. Un vent chaud allait glisser des monts et liquéfier les jaunes fièvres du gel.
(p.62)