Les guerres lentes est à la fois le récit d’une perte et la quête de guérison qui y est liée, ainsi qu’un portrait de la guerre contemporaine. Il s’inscrit dans la tradition de « Dulce et Decorum Est », de Wilfred Owen (1917), et de « Letter Composed During a Lull in the Fighting », de Kevin Powers (2014). Un siècle après la Première Guerre mondiale, Hertwig aborde la guerre en Afghanistan en adoptant aussi bien le regard du soldat, inébranlable, que la vive attention du poète. Dans ce récit des conséquences dramatiques de la guerre, le personnel devient politique. Ces poèmes adoptent des formes traditionnelles comme expérimentales, tandis que les ruptures avec la langue nous font plonger dans la violence et nous confrontent à un avenir incertain, où histoire et traumatismes sont indissociables. Hertwig nous rappelle que se souvenir de la guerre est un acte politique, et qu’écrire sur la guerre est une façon de se souvenir.
Traduit de l'anglais par Clara Dupuis-Morency et Adam Westra.
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