Les avatars romantiques du genre, Transferts génériques dans l’oeuvre d’Aloysius Bertrand

Prix : 24,95 $
ISBN : 2-89518-101-2

« Mon livre, le voilà tel que je l’ai fait et tel qu’on doit le lire, avant que les commentateurs ne l’obscurcissent de leurs éclaircissements » : du point de vue du genre, cet avertissement de Bertrand laisse pantois. Les textes que nous a légués le Dijonnais sont en effet génériquement flottants : Gaspard de la nuit oscille entre les codes nouvellistiques et poétiques, alors que les nouvelles de Bertrand utilisent plusieurs des procédés présents dans les pièces de Gaspard.
Ce livre cherche à mieux comprendre le double fonctionnement générique de l’œuvre bertrandienne, afin de pouvoir dégager certains constats relatifs à la question des avatars et des seuils génériques. Car de la position classique d’un Boileau à celle d’un Benedetto Croce, il semble que la critique soit revenue aujourd’hui à un compromis qui consiste à dire que si le texte participe de l’esthétique d’un ou de plusieurs genres, il ne peut pour autant s’y réduire.
Callot et Rembrandt, nous dit Bertrand, représentent les deux faces antithétiques de l’art. La nouvelle et le poème en prose seraient-elles les deux faces génériques de son œuvre?

Fervent lecteur des « petits » et des « oubliés », Luc Bonenfant poursuit des recherches sur le poème en prose et les genres brefs dans les littératures française et québécoise.