Sébastien Ste-Croix Dubé s’éloigne de la culture du divertissement pour questionner la relation – collective et individuelle – que l’on entretient avec la forêt. Son regard profond et lucide l’amène à penser et à vivre celle-ci sous différents angles, à l’envisager comme un lieu des possibles qui devrait être accessible à tout le monde. L’essayiste va au-delà des aspects nostalgiques et anxiogènes de la crise écologique et propose un souffle positif et tout en nuances pour tenter de trouver un sens à la destinée humaine.
En empruntant aux codes du romanesque, la prose de cet essai littéraire adopte le rythme de l’expérience de terrain à travers l’évolution journalière du narrateur qui bâtit son camp forestier, dans Lanaudière. Sa voix entre en écho avec celles de différent·es intervenant·es qui pratiquent et travaillent dans des forêts publiques et privées. Leurs portraits se mêlent au récit autofictionnel et, ensemble, toustes se demandent ce que signifie « être humain » au moment où la forêt a tout à nous (ré)apprendre.