Le temps malhabile… un homme, une femme. Deux corps cherchent à se parler, tentent de survivre à leur désenchantement, à l’éblouissante naïveté qui, de tout âge, précipite les vies. En eux, au fil des jours, progresse une mort symbolique. Lumières, plages, neiges, puis leur respiration, leurs mains et leurs cœurs… Qu’importe, c’est ici le versant de la douleur, du deuil et de la mort, qui comme les cycles des saisons revient à la vie.

L’après-midi et le ciel toujours gris. Tu n’as pas changé depuis ce matin. J’ai voulu aller te retrouver. J’ai à dessein une heure cylindrique légèrement creusée, mais tu n’y es pas. Je suis pris avec cette idée que je ne dois pas t’abandonner. J’aurai à me rendre au bout de cette impression, et nos corps auront à sceller nos yeux, à devenir le rire qui soigne partiellement. Ce que je fais ici ? Toi, moi, je ne sais pas encore.