des mains déplacent mes jouets
alignent mes membres dans l'espace
effleurent une mèche sur mon front
je ne reconnais plus le monde
tel que j'achevais à peine de le construire
Poursuivant cette quête perpétuelle d’unité, Joanne Morency entre dans le couloir des arrivées et des départs. L’arrivée dans ce corps étrange qu’est la vie. Puis, l’inconcevable départ : la mort de la mère. Une poésie empreinte de simplicité, dans le langage universel du corps.
« Par la poésie, Morency va au fond de son cœur, de son âme, de ce “corps inachevé” qui est le propre de notre condition humaine »
— David Lonergan, Graffici
« Une poésie vivante, simple, qui relève de l'intime évidence. »
— Valérie Lessard, Le Droit