La transculture et ViceVersa

Caccia, Fulvio, La transculture et ViceVersa, Éditions Nota bene, Fonds (littérature), 2010, 185 p.
Prix : 
26 $
ISBN : 
978-2-89031-684-3

Ce recueil constitue à la fois une réflexion et un témoignage sur une expérience éditoriale singulière, celle de la revue ViceVersa. Que ce soit au sein du premier cercle des fondateurs, parmi les illustrateurs et les photographes ou encore chez les collaborateurs qui ont participé à l’aventure, chacun se souviendra de ce «tournant». À l’époque, le débat était vif autour de la notion de transculture, que nous introduisions ici après que le cubain Ortiz l’ait forgée pour caractériser l’identité de son île natale. Plus de vingt-cinq ans plus tard, il nous semble opportun de revenir sur les termes de cette discussion pour déterminer ce qui a changé et pour mesurer ce qui, au contraire, demeure constant dans l’entrecroisement actuel des cultures.

Avec des textes de:

Évelyne Abitbol, William Anselmi, Robert Berrouët-Oriol, Simon Harel, Stéphan Daigle, Gilbert Duclos, Pierre Ouellet, Fulvio Caccia, Gianni Caccia, Antonio D’Alfonso, Karim Moutarrif, Michel Morin, Jean Morisset, Walter Moser, Christian Roy, Daniel Sylvestre, Bruno Ramirez, Nicolas van Schendel et Myriame El Yamani.
 

Membre fondateur de la revue montréalaise ViceVersa, magazine transculturel et multilingue créé en 1982, j’ai été impliqué de très près dans la redéfinition de la notion de «transculturation» que le Cubain Fernando Ortiz, disciple de Malinowski, devait forger il y a soixante ans pour rendre compte de la diversité ethnolinguistique de son île natale. Cette problématique s’appuyait à l’origine sur l’expérience de l’immigration pour saisir la façon dont un objet de recherche mue et se déplace vers le symbolique. La finalité était bel et bien de penser la culture par delà les contingences anthropologiques.

— Fulvio Caccia