Lire Bernhard ne peut se faire qu’avec lenteur ; en parler, que dans un souffle. Le souffle de Bernhard lui-même. Si j’ai lu et relu les récits de l’auteur autrichien dans un chalet isolé des Cantons-de-l’Est, il m’a fallu tout arrêter subitement, par crainte de me perdre moi-même. Mais aujourd’hui, tout recommence : je m’empare d’un exemplaire, je l’ouvre au hasard et je me cale dans mon fauteuil.
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