la poussière nous cerne parce qu'elle nous ressemble

fauve, virginie, la poussière nous cerne parce qu'elle nous ressemble, Le lézard amoureux, 2022, 144 p.
Prix : 
18,95$
ISBN : 
978-2-923398-95-2

À travers une approche tantôt plus narrative, tantôt plus dépouillée, la poésie de virginie fauve questionne les assises, tant féministes qu’identitaires, qui teintent sa position ambiguë d’autrice confrontée à son héritage littéraire et à ses propres limites énonciatives. la poussière nous cerne parce qu’elle nous ressemble est divisé en trois parties (« que répondre sans arracher ta bouche des mots », « il faut renverser la toponymie avant qu’elle nous efface du paysage » et « rien de plus qu’une grande fatigue ») qui font défiler les multiples référents qui constituent la poète, mais qu’elle rejoue, détourne, réécrit. Elle cherche à comprendre, à investir une histoire qui l’inscrit en faux, qu’elle veut démentir sans pourtant renier.

 

*

 
HÔTESSE DE RIEN
 
je ne sais pas accueillir
ni la froideur
ni les foules
 
je ne sais pas non plus
les récuser
 
elles me fondent
 
tout simplement