« un printemps instable
déverse son eau
dans nos rêves domestiques
même le sable
ne contient plus le courant
à l’abri de la crue
il suffit de marquer le pas
de suspendre
tout ce qui incline la matière
il suffit de rester derrière ses yeux »
Quasi bucolique, la poésie de Lessard livre la quiétude du fleuve, l’odeur de la campagne, l’essence de la beauté des paysages calmes du pays. Un recueil qui donne le goût de s’asseoir sur une grosse roche au sommet d’une montagne pour goûter l’ampleur et la beauté du monde.