La chambre organique est une façon d’exprimer la colère à la fois malgré et à travers les lieux et les corps. Elle est un tiers-espace. Un métissage. Mais aussi une quête.
mon pays est une maison drapée d’un ciel qui crève de bleu
maison fleuve maison bûchée maison mémoire
qui darde l’horizon de quelques haies d’honneurs d’érables et de saules
et arrache au ciel son temps ininventé
« Sous la plume de Mariève Maréchal, les mots se transforment en boulets incandscents qui marquent au fer rouge. Car s'ils incarnent la colère, ils se teintent aussi d'une soif de tendresse, d'amour et d'acceptation de soi à laquelle il est difficile de demeurer indifférent. »
— Valérie Lessard, Le Droit, édition week-end du samedi 27 octobre 2012
« Le travail est impeccable. Les vers, bien découpés, construisent leur sens dans un rapport avec le blanc de la page, qui fait office d'interruption, de ponctuation, de respiration. Ils sont polysémiques, atteints de folie grammaticale, chargés d'ambiguïtés d'accords. »
— Roxane Desjardins, Les Méconnus