La vie est prévisible. À l'image du commencement, la fin écrit le premier poème.
Certaines choses arrivent. Pendant la rature, des fragments se détachent, des mots sont oubliés. Pendant le silence, des pages noires restent en leur demeure. Une pensée prend forme, une poésie décide de l'autre côté du réel.
Les mots anciens nous échoient. Les autres, en liberté, prennent tout leur temps, notre naissance en eux. Ainsi les résidents du poème habitent la condition des infinis. À jouer dans l'être, on jour d'un autre jeu.