Lorsque Rober Racine publie son premier roman, Le mal de Vienne, il a déjà, dans le monde des arts visuels, une solide réputation. Aussi débarque-t-il sur la planète littérature nimbé d’une certaine auréole.
Or, si ce roman étonne le monde littéraire, il apparaît moins singulier aux familiers de son œuvre plastique, tant on peut y retrouver les traces de préoccupations déjà manifestes dans ses travaux en arts visuels. Il est certain que les premiers romans de l’artiste représentent une sorte d’aboutissement. Ils forment une extension, cherchant à répondre autrement à des questions déjà posées en d’autres lieux. Et pour mieux savourer et comprendre ce dont il est question dans la fiction littéraire, il s’avère nécessaire d’aller lorgner ce qui en forme les antécédents les plus notoires.