L’indicible est un mot qui l’a toujours énervé. Il lui apparaissait relever du beau-vague-harmonieux dont se gargarisent bon nombre d’écrivains qui se veulent poètes.
Des expériences récentes l’ont acculé au pied du mur. Il a senti combien les mots étaient parfois impuissants à rendre un contenu complexe, un sentiment ravageur, une impression exaltante ou paralysante. Les mots butent là où la musique pourrait pallier le manque, là où le chant ajouterait à la marge du texte, là où le silence même deviendrait meilleur conseiller. et pourtant, le titre, affirme une attitude suspendue.
La deuxième partie du recueil retrouve la parole qui cherche à nommer les choses, à évoquer suffisamment de réel pour en éprouver le « tumulte ». Enfin, la dernière verse dans l’anecdote,
le « fait divers ». Il y en a trois; il aurait pu y en avoir cent, ne serait-ce que pour narguer l’attitude recueillie et exigeante de la voix qui se taisait en ouverture…