divisible par zéro est la chronique d’une rupture annoncée qui fait porter sur le langage son handicap. Tour à tour enragés en silence, scandaleusement zen ou empêchés, ces poèmes tentent de saisir un assemblage d’angles et de lignes, une configuration destinée à la dislocation, pour en extraire quelque neuve tangente improbable. La lecture se fait glissante. Elle se meut, exigeante, étonnante, rythmée par une ponctuation par endroits choquante, portée par une voix qui se démantèle et s’invente.
Sébastien Dulude offre une poésie fracturée, douce et râpeuse, qui se situe quelque part entre un cœur brisé et un craquement de cou.
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« lignes changeantes du visage
de la tristesse espèce
il faudrait que les épaules nous tombent et
le front contre la rue
il faudrait l’épilepsie de l’hiver pour que nos
civières se touchent »
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