Dilapidaire, suivi de Les pierres parlent. Épitaphes anciennes.

Prix : 13,95 $
ISBN : 978-2-89518-249-8

Les deux œuvres proposées ici par Éric Méchoulan, traduites tantôt du grec, tantôt du latin, sont très différentes : l’une s’occupe avec éloquence des pouvoirs magiques des minéraux, l’autre recueille scrupuleusement quelques épitaphes au hasard des chemins d’Europe et du Moyen-Orient. Pourtant, dans la mesure où elles témoignent d’une certaine obsession des pierres et des puissances invisibles qui permettaient de les faire parler ou agir, il a semblé aussi évident de les rapprocher que, pour Borgès, de publier sous son nom « Les ruines circulaires » alors qu’il avait extrait ce récit d’une œuvre de Herbert Quain, The rose of yesterday.
Les manières qu’avaient les Anciens de parler de la mort et des vivants nous sont devenues en bonne partie étrangères. On sent, cependant, dans ces textes des voix qui, jusque dans leur singularité et leur distance, nous parlent encore et révèlent parfois une poésie inattendue.