Dans un langage exigeant, finement maîtrisé, rythmé et d’une grande rigueur lexicale, cette nouvelle œuvre de fiction poétique clôt le diptyque inauguré avec Poème du décours.
et voici que bateleur des sens je te recouds rituelle grammaire sous les plages secrètes de ma langue et me profile neuve cuvée d’incises à ta semblance voyelles nues la gorge tatouée de syllabes crépues et par tracées de luettes je reprends ma lente marche pèlerine guettant Nordé aux écoutilles du Temps toi buvant l’absinthe des heures fastes au beffroi appendu tu te dérobes à l’insu du contrevent