Ce qui a brûlé brosse le portrait, fidèle parce que fragmentaire, d’une jeune femme confrontée à ses craintes. Les poèmes courts et denses qui le composent forment un carnet d’instantanés, d’êtres aimés et de lieux habités, qui deviennent les clés d’une identité aux multiples visages. À mesure que l’image se révèle, passé, présent et futur se fondent en un condensé de réel sur papier argentique. Un poème, une photo, une jupe ; autant de manières de dire le monde, de l’écrire.
« Cet "espace insécable" (p. 37) qu’Aimée Verret note entre deux personnes, il existe aussi entre nous et nos choses, notre environnement, nos souvenirs. L’auteure s’intéresse à cette subtile bulle de sens qui, entre le quotidien et la métaphysique, contient sans doute l’essentiel de ce que nous sommes. En fragments. »
— Catherine Voyer-Léger, La recrue du mois
« Composés en petits paragraphes serrés, ces poèmes en prose témoignent d’une maîtrise certaine de l’écriture, autant par leur unité formelle que par leur déploiement narratif. »
— Simon-Pierre Beaudet, Le Libraire