Normand Baillargeon enseigne les Fondements de l’éducation à l’Université du Québec à Montréal. Il a publié de nombreux ouvrages et articles consacrés à l’éducation, au politique et à la littérature. Il publie régulièrement dans la presse alternative québécoise des articles portant sur l’actualité.
Initiateur et éditeur des revues Yé-Yé et Rendez-vous, consacrées aux artistes trop souvent oubliés, auteur de 401 petits et grands chefs-d’oeuvre de la chanson et de la musique québécoises (Varia, 2009), Richard Baillargeon a repris le micro depuis l’hiver 2017 sur la Web radio Rétro Souvenirs, où il anime la chronique Souvenirs Plus.
Barnett R. Rubin est l’un des plus grands spécialistes de l’Afghanistan. Professeur à l’Université de New York et membre du Center on International Cooperation, où il dirige le projet Reconstruction of Afghanistan, il est également membre du prestigieux Council on Foreign Relations. Auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’Afghanistan, il est régulièrement sollicité par les leaders politiques. Il a été conseiller spécial de Lakhdar Brahimi, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les négociations entourant les accords de Bonn en décembre 2001, en plus de conseiller les Nations Unies lors de la rédaction de la Constitution afghane et de la Stratégie pour le développement national de l’Afghanistan. Différents comités du Congrès américain ont sollicité son avis d’expert à plusieurs reprises.
Mireille Barrière est professeure associée à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. Elle a remporté le prix Opus 2002 pour son ouvrage L’opéra français de Montréal, 1893-1896. L’étonnant histoire d’un succès éphémère.
Professeur émérite au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal, Pierre Beaucage y a enseigné de 1970 jusqu'à sa retraite en 2002. Ses recherches, en Amérique Centrale et au Mexique, portent sur l'anthropologie économique et la problématique du développement ainsi que l'ethnohistoire et l'écologie.
Plusieurs fois finaliste aux prix OPUS du Conseil québécois de la musique, Réjean Beaucage est lauréat de la catégorie « Production médiatique de l’année 1996-1997 » pour la série d’émissions radiophoniques AnémixinémA/Zone sonore.
Il collabore régulièrement, depuis 2001, au magazine culturel Voir et on a pu lire ses contributions dans La Scena Musicale, Circuit ou Improjazz (France), et dans plusieurs autres magazines et revues spécialisés.
Il est aussi l’auteur d’une histoire de la Société de musique contemporaine du Québec (Septentrion, 2011) et depuis 2010, il est directeur général du festival de musique numérique immersive AKOUSMA.
Titulaire d’un doctorat en études littéraires de l’Université de Sherbrooke, Mélanie Beauchemin s’intéresse à la marginalité des figures féminines dans la littérature. Coordonnatrice du Centre Anne-Hébert, elle est coauteure, avec Lori Saint-Martin et Lucie Guillemette, du troisième tome des Œuvres complètes d’Anne Hébert (2014, Presses de l’Université de Montréal) consacré aux romans de la période 1975-1982. Son premier ouvrage, Le désir monstrueux. Transgressions et métamorphoses dans les récits d’Anne Hébert, a paru en 2016 aux éditions Triptyque. Elle est codirectrice de rédaction des Cahiers Laure (Éditions les Cahiers, France) depuis 2017.
© Cédric Trahan
Cécile Beaudet est professeure titulaire au Département des lettres et communication de l'Université de Sherbrooke.
Gérard Beaudet est urbaniste émérite et professeur titulaire à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal. Parallèlement à ses tâches d’enseignement et de recherche et à sa participation régulière à des événements à caractère scientifique et professionnel, il a été, au cours des deux dernières décennies, un commentateur avisé et recherché de l’actualité dans les domaines de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire.
Marie-Andrée Beaudet est professeure au Département des littératures de l’Université Laval.
Pierre Beaudet est professeur à la Faculté des sciences sociales de l'Université d'Ottawa. Il est un spécialiste reconnu en développement international et en mondialisation (altermondialisme). Il est aussi l'éditeur des Nouveaux Cahiers du socialisme.
Réjean Beaudouin est professeur de littérature québécoise à l'Université de Colombie-Britannique, à Vancouver.
Docteur en philosophie, Jacques Beaudry enseigne la littérature à l’Université de Sherbrooke. Il est l’auteur de plusieurs essais qui lui ont valu diverses récompenses, dont le prix Victor-Barbeau décerné par l’Académie des lettres du Québec. Il mène depuis de nombreuses années une réflexion particulièrement sensible aux écrivains morts prématurément.
Venant d’abord du théâtre comme comédien et metteur en scène, Jean Beaudry s’est surtout fait connaître par ses réalisations cinématographiques: Jacques et Novembre (1984) et Les matins infidèles (1989) (coréalisateur : François Bouvier), Le cri de la nuit (1995), etc. Il a aussi publié des textes dans plusieurs revues, notamment Maximum, Perspective, Le temps fou, Lumières, Cinébulles et 24 Images. Parmi ses publications on retrouve Jonas, un récit fictif paru dans le magazine Art Le Sabord (1985 à 1993), et, plus récemment, L'amer Atlantique (Triptyque, 2011).
Écrivain, professeur, éditeur, Étienne Beaulieu dirige les éditions Nota bene, les éditions Varia, enseigne la littérature au Cégep de Drummondville et est directeur général et artistique des Correspondances d’Eastman. Il a fait paraître en France et au Québec plusieurs livres récipiendaires de nombreux prix (Ville de Montréal/Lyon-Jacques-Cartier, Ville de Sherbrooke, Alfred-Desrochers, Alphonse-Desjardins, CALQ-Œuvre de l’année en Estrie) : Les rêves du ookpik, Trop de lumière pour Samuel Gaska, La pomme et l’étoile, Splendeur au bois Beckett, L’âme littéraire et Sang et lumière.
Crédit photo: Audrée Wilhelmy
Formé en interprétation à l’École nationale de théâtre du Canada sous André Brassard, Marc Beaupré est passé à la mise en scène en 2008. Caligula_Remix, spectacle phare de son corpus, est une œuvre hybride, mi-chorale, mi-théâtrale, librement adaptée de Caligula d’Albert Camus. Ont suivi Dom Juan_uncensored, d’après Molière, Hamlet_director’s cut, d’après Shakespeare, puis L’Iliade, d’après Homère et Baricco. Beaupré a remporté deux prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre (AQCT) : celui de la Meilleure mise en scène en 2018 avec L’Iliade et celui du Meilleur spectacle avec Chapitres de la chute en 2019. Son parcours d’interprète est notable : Deux frères et Le Négociateur lui ont valu deux prix Gémeaux et il a marqué profondément les esprits avec le rôle de Marc Arcand dans Série noire en 2014 et 2016.
© Cédric Trahan
Jean-Marc Beausoleil a été journaliste pour des magazines et des quotidiens. Il est maintenant professeur de français et délégué syndical au cégep John-Abbott. Il a enseigné en Haïti. Il a également animé des soirées de poésie.
Il est l’auteur, chez Lanctôt, de La conversation française (2001) et de Pourquoi je ne me suis pas suicidé comme mon ami Louis (2006) et, chez Triptyque, du recueil de nouvelles Le souffle du dragon (2009) et des romans Utopie taxi (2010), Blanc Bonsoir (2011), Monsieur Électrique (2012) et Joie de combat (2013). Il a également publié Docteur Jazz aux Éditions Trois-Pistoles (2015).
Son plus récent roman, où il y a question de la lutte au terrorisme : Mille Masques (Triptyque, 2016).
Stefania Becheanu est plasticienne sonore. Née en Roumanie, elle vit en France. Son travail explore différents thèmes comme ceux de l’identité, du voyage, de l’introspection, de la communication. Le paysage sonore fait partie intégrante de ses recherches et de ses projets. Elle intervient au sein de l’École supérieure d’art de Lorraine en tant que chargée de projets pluridisciplinaires pour faire émerger des collaborations artistiques entre les Pôles Arts plastiques et Musique et Danse.
Mylène Bédard est professeure au Département des littératures de l'Université Laval et chercheure au Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ).
Luc Bégin est professeur titulaire à la Faculté de philosophie de l'Université Laval, à Québec, et directeur de l'Institut d'éthique appliquée (IDÉA) de cette université depuis 2004. Ses travaux les plus récents portent sur l'éthique professionnelle, l'éthique publique et l'éthique organisationnelle. Il est également directeur de la revue Éthique publique – revue internationale d'éthique sociétale et gouvernementale.
Victor Bégin détient un baccalauréat en écriture de scénario et création littéraire, ainsi qu’une maîtrise en cinéma. Il a publié des nouvelles, des poèmes et des photographies dans plusieurs revues. Il a cofondé la revue Nyx et coanime la plateforme web Poésie d’espionnage, toutes deux récompensées par l’Académie de la vie littéraire. Dites ami·e et entrez est son premier livre.
© Catherine Côté
David Bélanger poursuit un doctorat en études littéraires à l'Université du Québec à Montréal, sous la direction de Jean-François Chassay. Sa thèse porte sur le traitement de la littérature, et plus particulièrement du romancier fictif, dans le roman québécois contemporain (CRSH). Il a publié des articles dans Mémoires du livre, temps zéro, Romanica Silesiana, Raison publique, Voix plurielles et Quo Vadis Romania ainsi que dans divers collectifs. Il a fait paraître des créations en revue (Le Crachoir de Flaubert, Lieu commun, Littéraire après tout, Virages) et un roman, Métastases, à L'instant même en 2014.
Jennifer Bélanger est doctorante et écrivaine. Elle a publié, chez Héliotrope, Menthol (2020) et Les allongées (2022), un essai poétique écrit avec Martine Delvaux.
Crédit photo: Autoportrait
Marise Belletête est étudiante au doctorat en lettres de l’Université du Québec à Rimouski. Dans son projet de thèse, elle s’intéresse à l’univers des contes qui s'immisce dans la production romanesque contemporaine. L'haleine de la Carabosse est son premier roman.
Mylène Benoit a d’abord étudié en enseignement du théâtre et travaillé dans ce domaine. Par la suite, elle a complété une maîtrise en études littéraires (UQÀM) et enseigne maintenant cette matière au Collège de Saint-Jérôme. Les jours qui penchent est son premier roman.
Successivement parachutiste dans l’armée de métier, pilote d’hélicoptère professionnel puis docteur en criminologie dans le domaine carcéral et enseignant à l’université, Philippe Bensimon est également l’auteur d’une cinquantaine d’articles parus dans diverses revues internationales et d’un neuvième livre. Un premier roman, Tableaux maudits, paru en 2007 aux Éditions Triptyque, a été très bien reçu par la critique.
Cassie Bérard détient un doctorat en études littéraires de l'Université Laval. Elle a occupé le poste de directrice éditoriale de la revue Le Crachoir de Flaubert et enseigné la création littéraire au Département des littératures de l'Université Laval de 2011 à 2014. Elle a publié des textes de création et des articles critiques dans diverses revues québécoises (Virages, Lieu commun, Le Crachoir de Flaubert, Voix et images, Tangeance, etc.). Elle a codirigé, avec David Bélanger et Benoit Doyon-Gosselin, l'ouvrage collectif Les institutions littéraires en question dans la Franco-Amérique, publié en 2014 aux Presses de l'Université Laval. Son premier roman, D'autres fantômes, est paru en 2014 aux Éditions Druide.
Patrick Bergeron est professeur de littérature à l’Université du Nouveau-Brunswick. Ses recherches portent sur la littérature décadente, la modernité viennoise, le roman d’entre-deux-guerres et les voix singulières du roman féminin. Il est l’auteur de Nécrophilie. Un tombeau nommé désir (2013) et a dirigé, pour la revue Frontières, deux numéros d’« Enquêtes sur le cadavre » (2010-2011).
Geneviève Bernard Barbeau est professeure au Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Frédérique Bernier a publié quelques livres tournant autour des questions de l’effacement, du dépouillement et de l’auto-engendrement dans la littérature. En 2020, elle a fait paraître Hantises (Nota bene, « Miniatures »), qui a remporté le Prix littéraire du Gouverneur général dans la catégorie Essai. Elle fait partie du comité de rédaction de la revue de création Les écrits.
© Studio BRW pour LQ
Professeur de littérature française au Département de lettres et communication sociale de l'Université du Québec à Trois-Rivières, Marc André Bernier a été président de la Société internationale d'étude du dix-huitième siècle (2011-2015) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en rhétorique (2004-2014). Il a été lauréat en 2014 du Prix d'excellence en recherche et création de l'Université du Québec.
Sarah Bernier vit lentement. Elle tente comme elle le peut de fonder un monde où chacun inventera à son gré les formes de son existence. L'incédé est son unique livre.
Étudiante à la maîtrise en études françaises, Stéphanie Bernier est assistante de recherche au Groupe d'études sur le livre au Québec (GRÉLQ) de l'Université de Sherbrooke. Elle a été coorganisatrice du colloque étudiant du GRÉLQ Le livre et l'artiste, qui s'est déroulé en février 2011 à l'Université de Sherbrooke.
Robert Berrouët-Oriol est linguiste de profession, poète et essayiste. Il est né à Port-au-Prince, en Haïti, et habite à Montréal depuis de nombreuses années. Simoun est son sixième recueil de poésie publié aux éditions Triptyque : Poème du décours, paru en 2010, a gagné le grand Prix du livre insulaire en France ; et Découdre le désastre suivi de L’île anaphore, paru en 2013, a reçu la Mention d’excellence de la Société des écrivains francophones d’Amérique. Du côté essayistique, Berrouët-Oriol est notamment l’auteur de la première étude théorique portant sur « Les écritures migrantes et métisses au Québec ». Il collabore à diverses revues savantes, culturelles et littéraires, au Québec, au Canada et à l’international.
Hector Berthelot (1842-1895), journaliste, caricaturiste, chroniqueur et romancier, a fondé de nombreux journaux humoristiques, dont Le Canard, dans lequel il donna vie au personnage de Baptiste Ladébauche, et Le Vrai Canard, où parut en feuilleton le roman Les mystères de Montréal.
Jean-Pierre Bertrand enseigne la littérature des XIXe et XXe siècles et la sociologie de la littérature à l'Université de Liège. Il est directeur du Centre d'études québécoises de l'Université de Liège et a codirigé avec François Hébert un ouvrage consacré à L'universel Miron (Nota bene, 2007).
Pascale Bérubé est autrice et poète. Elle se questionne sur la féminité, le corps, la beauté, l’image et le monde virtuel. Avec l’écriture, elle cherche à soulever des os élégants au milieu d’un désert ou à flotter au-dessus d’une piscine, c’est selon. Elle a été publiée dans plusieurs collectifs et revues, dont Estuaire, Mœbius et Lettres québécoises. Trop de Pascale est son premier livre.
© Autoportrait
Beyrouth, Montréal, Ottawa, Hatley. Science politique, urbanisme, traduction, histoire de l’art. Rabouteuse de lignes, de mots et de signes – réels ou imaginaires.
Véronique Bessens a publié un premier roman, Un train en cache un autre, en 2001. Elle a été lauréate du Prix du jeune écrivain 2004 avec une nouvelle intitulée Des tuiles et des roses, parue dans un recueil collectif au Mercure de France. Elle a publié aux Éditions Triptyque un recueil de nouvelles, Contes du temps qui passe (2007), ainsi qu'un recueil de poésie, Les coriaces (2009).
Leanne Betasamosake Simpson est écrivaine, artiste et universitaire d’ascendance michi saagiig nishnaabe, dont les racines se trouvent dans la Première Nation d’Alderville, en Ontario. Elle est détentrice d’un doctorat de l’Université du Manitoba, professeure adjointe en études autochtones à l’Université Trent et formatrice au Centre for World Indigenous Knowledge à l’Université Athabasca. Elle a dirigé la publication de deux livres : Lighting the Eighth Fire : The Liberation, Resurgence and Protection of the Indigenous Nations (ARP Books, 2008), et This is an Honour Song : Twenty Years Since the Blockades (avec Kiera Ladner, ARP Books, 2010).
Jocelyne Bisaillon est professeure en révision professionnelle au Département de langues, linguistique et traduction de l'Université Laval de Québec. Elle est également chercheure du Groupe Rédiger du Centre interdisciplinaire de recherche sur les activités langagières (CIRAL).
Lise Bizzoni partage son temps entre son poste de coordonnatrice scientifique du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises de l’Université du Québec à Montréal (CRILQ-UQÀM) qu’elle occupe depuis 2003 (notamment en organisant des colloques sur la chanson!) et une thèse sur la rhétorique polémique dans l’œuvre de Jules-Paul Tardivel, sous la direction de Dominique Garand.
Marie-Claire Blais est considérée aujourd’hui comme l’une des plus grandes écrivaines contemporaines.
Marie-Ève Blais est autodidacte, elle écrit et a longtemps été libraire. Elle a codirigé le recueil de nouvelles Histoires mutines, paru en 2016 aux Éditions du remue-ménage, et a cofondé la librairie L’Euguélionne (Montréal). Au quotidien, elle travaille comme responsable au développement commercial pour les éditions Mémoire d’encrier. Elle aime lire la philosophie et la psychanalyse comme on lit des romans.
Mathieu Blais a complété un doctorat en études littéraires et enseigne la littérature au Cégep Édouard-Montpetit. Pour l’instant, il est l’auteur de quatre recueils de poésie (Que le cri détaché de ta colère, 2005; L’Isthme, 2006; Los hermanos mes frères, 2011 et Sylvestre au temps des galimatias, 2012) et a coécrit deux romans (ZIPPO, 2010 et L’esprit du temps, 2013). Il a été lauréat du prix Rina-Lasnier (2014), finaliste au prix Jacques-Brossard (2014), demi-finaliste pour le prix du Festival de la poésie de Montréal (2013) et a été cinq fois semi-finaliste aux Prix littéraires Radio-Canada. Il est membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) et a collaboré à différentes revues de création littéraire. Son plus récent recueil de poésie, Notre présomption d'innocence, a été publié à l’automne 2014 chez Triptyque.
Maxime Blanchard est professeur de langue et littérature françaises à la City University of New York. Il est l’auteur de S’engager : l’intellectuel dans l’œuvre d’André Malraux, publié chez Artois Presses Université.
Claude Blouin a enseigné un an le grec ancien et la civilisation grecque, vingt-deux ans la littérature française et le cinéma, puis cette dernière discipline jusqu’à sa retraite, en décembre 1998. Il a créé un cours de cinéma japonais à l’Université de Montréal et consacré 200 articles à ce sujet en diverses revues. Ses écrits se partagent entre essais, nouvelles et romans.
Alain Boillat est professeur à la section d'histoire et esthétique du cinéma de l'Université de Lausanne.
Antoine Boisclair enseigne la littérature au Collège Jean-de-Brébeuf. Il a publié aux éditions Fides une étude intitulée L'École du regard. Poésie et peinture chez Saint-Denys Garneau, Roland Giguère et Robert Melançon (Prix Gabrielle-Roy, 2009). Ce livre fut à l'origine une thèse de doctorat déposée à l'Université McGill et remaniée dans le cadre d'un stage postdoctoral effectué à l'Université Laval. Il a également publié des essais et des créations littéraires dans différentes revues.
Isabelle Boisclair est professeure titulaire en études littéraires et culturelles à l'Université de Sherbrooke. Ses recherches portent principalement sur les représentations de l'identité sexe/genre et de la sexualité dans les textes littéraires. Elle est membre du VersUS (Groupe de recherche en études littéraires et culturelles comparées du Canada et du Québec de l'Université de Sherbrooke), du RéQEF (Réseau québécois en études féministes) et du comité international de la revue Nouvelles Questions Féministes.
Fervent lecteur des « petits » et des « oubliés », Luc Bonenfant poursuit des recherches sur le poème en prose et les genres brefs dans les littératures française et québécoise.
Historien et sociologue, Gérard Bouchard est professeur au département des Sciences humaines de l'Université du Québec à Chicoutimi. Directeur du Projet BALSAC, il est également titulaire d'une Chaire de recherche du Canada sur la dynamique comparée des imaginaires collectifs.
Mylène Bouchard est romancière et éditrice. Faire l'amour. Shakespeare, Tolstoï et Kundera est son premier essai littéraire.
Vincent Bouchard est professeur à l'Université de l'Indiana (Department of French and Italian).
François-Emmanuël Boucher est professeur titulaire et directeur du Département d'études françaises au Collège militaire royal du Canada. Il a, entre autres, publié La conjuration du Tertiaire. Une lecture de Philippe Muray (Presses de l'Université Laval, 2015), Les révélations humaines. Mort, sexualité et salut au tournant des Lumières (Peter Lang, 2005) et a codirigé, avec Sylvain David et Maxime Prévost, L'invention de la rock star. Les Rolling Stones dans l'imaginaire social (Presses de l'Université Laval, 2014) ainsi que Mythologies du superhéros: histoire, physiologie, géographie, intermédialités (Presses universitaires de Liège, 2014).
Marie-Pierre Boucher est détentrice d'un doctorat en sociologie de l'Université du Québec à Montréal. Elle a été professionnelle de recherche pour l'Institut d'Études internationales de Montréal (IEIM) et pour l'Institut de recherches et d'études féministes (IREF). Elle est chargée de cours au département de sociologie de l'UQAM.
Monique Boucher a terminé un doctorat sur l’imaginaire québécois au Centre de Recherches sur l’Imaginaire de l’Université de Grenoble III. Elle enseigne le français et la littérature au collège Ahuntsic depuis 1997 et est également chercheure associée à l’Université de Moncton.
Chantal Boulanger est historienne de l’art et autrice. Active dans le milieu de l’art contemporain depuis près de trente ans, elle a agi successivement à titre de critique d’art, notamment pour les revues PARACHUTE, Vanguard, ETC, Canadian Art, Esse ; de galeriste (Galerie Chantal Boulanger, 1986-1993) ; de commissaire d’expositions de 1993 à 2000. Elle a également publié des essais destinés à des catalogues d’exposition et à des ouvrages théoriques. De 2001 à 2006, elle fut directrice du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul et du Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul. Elle a enseigné l’histoire et la théorie de l’art à l’Université Laval et à l’Université du Québec à Chicoutimi. De 2006 à 2013, elle a agi comme chargée de projets au Bureau d’art public de la Ville de Montréal. Elle a également été spécialiste en arts visuels au Programme d’Intégration des arts à l’architecture du ministère de la Culture et des Communications du Québec.
Patrick Boulanger, poète et romancier né en 1977, travaille dans son écriture les ambiguïtés, les blancs, les silences et les hésitations, parce qu’il croit profondément que ce qui est tu est aussi important que ce qui est dit. Il s’est mérité le prix Alphonse-Piché de poésie pour «Un oiseau dans l’eau bouillante» (Poèmes du lendemain 12, Écrits des Forges 2003). En 2007, il a fait paraître un recueil de poésie, Batailles, aux Écrits des Forges ainsi que deux romans, Les restes de Muriel (2007) et Selon Mathieu (2009), aux Éditions Triptyque.
Fils, père, grand-père et amoureux, il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages dont Apparence (prix Québec-Paris), Reliquaire, La mémoire des mots, L’invention des fêtes, Je ne sais plus pourquoi je veille, Un autre jour, Les limitatoux, Dans ma voiturette d’enfant et Friselis sur l’onde. Quelques lignes sur le lac. Depuis 2013, il signe une chronique d’humeur dans l’hebdomadaire Le Canada français.
Nicolas Boulerice est auteur, compositeur, chanteur, pianiste, sonneur de vielle à roue et conférencier. Depuis vingt ans, c’est auprès du Vent du Nord que bat le coeur de sa carrière artistique, avec plus de deux mille concerts présentés un peu partout sur la planète. Lauréat du Prix du CALQ de l’artiste de l’année en Montérégie en 2014 et du Prix patrimoine de Culture Montérégie en 2021, il a aussi remporté Félix, JUNO, Opus ou Grand Prix du disque Charles Cros au sein de son groupe. Ce premier recueil est en forme de maille, de passage et de souhait.
Sandria P. Boulianne est chercheuse postdoctorale à l'Institut d'études canadiennes de McGill. Musicologue spécialisée dans l'étude des musiques populaires, elle mène des recherches qui portent principalement sur l'histoire de l'enregistrement, de l'édition musicale et de la chanson canadienne-française de la première moitié du XXe siècle. En s'intéressant aux oeuvres, aux acteurs et aux médias dans leur contexte socioculturel, elle s'inscrit dans la mouvance des approches multidisciplinaires et collabore depuis 2003 au projet Penser l'histoire de la vie culturelle québécoise du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ).
Lucie Bourassa est professeure de littérature à l'Université de Montréal. Dans une approche qui essaie de jeter les ponts entre poétique et phénoménologie, elle s'est d'abord intéressée à la question du rythme sur laquelle elle a fait paraître deux ouvrages: Rythme et sens, des processus rythmiques en poésie contemporaine (Balzac, 1993) et Henri Meschonnic. Pour une poétique du rythme (Bertrand-Lacoste, 1997).
Loïc Bourdeau est enseignant-chercheur en études françaises et francophones (littérature et cinéma) à la National University of Ireland, à Maynooth. Son travail porte sur les productions féministes et queer des 20e et 21e siècles au Québec et en France. Il s’intéresse plus particulièrement aux représentations de la maternité, au care et aux medical humanities. Il a publié de nombreux articles et chapitres académiques et a participé à quatre ouvrages collectifs sur la maternité, la crise du sida en France, le cinéma de François Ozon et la pédagogie. Avec les encouragements de Fanie Demeule, il a publié deux nouvelles et pratique aussi l’écriture créative dans des ateliers de médecine narrative.
© Autoportrait
Après avoir complété une maîtrise (2010) en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal, elle enseigne la littérature au cégep André-Laurendeau. Elle a reçu le prix André-Vanasse du meilleur mémoire en poésie pour Stand by, son premier recueil de poèmes, paru aux Éditions Triptyque en 2013.
Jean-François Bourgeault est professeur de littérature au Cégep de Saint-Laurent et membre du comité de rédaction des cahiers littéraires Contre-jour.
Économiste en finance et en affaires internationales, François Bourguignon a occupé jusqu’à tout récemment le prestigieux poste d’économiste en chef et de vice-président de la Banque Mondiale. Depuis octobre 2007, il est directeur de l’École d’Économie de Paris.
Originaire d'Auvergne en France où il fait ses études. Puis il enseigne à Paris, en Angleterre et en Allemagne. Dans les années soixante il vient s'établir à Québec. Après un doctorat à l'université Laval, il y enseigne jusqu'en 1994. En parallèle il suit une formation en psychologie analytique, dessine et peint, voyage et écrit. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages (nouvelles, romans, essais, études sur la peinture) et collabore à diverses revues. Il a reçu plusieurs prix littéraires.
Olivier Bourque habite Montréal. Ses textes ont été publiés dans diverses revues littéraires. Il a fait paraître trois recueils de poésie: La matérialité des mouvements (Écrits des Forges), Le temps malhabile et Sommeils (Triptyque).
François Boutin Dufresne est économiste en finance et en affaires internationales.
Félix-Antoine Boutin est diplômé en interprétation de l’École nationale de théâtre de Montréal. À sa sortie de l’École en 2012, il fonde la compagnie Création dans la chambre pour laquelle il écrit et met en scène des spectacles se démarquant par la qualité de leur signature plastique et la force du langage symbolique utilisé. Faisant émerger des univers en constante transformation, « des espaces de doute où les êtres ont la liberté de ne pas être définis », l’artiste pluridisciplinaire embrasse la perméabilité des êtres dans le but de reconfigurer un monde plus collectif, moins individualiste.
Rachel Bouvet est professeure agrégée au Département d'études littéraires et au programme de doctorat en sémiologie de l'Université du Québec à Montréal. Spécialiste du fantastique, de l'exotisme et des théories de la lecture, elle a publié un essai intitulé Étranges récits, étranges lectures. Essai sur l'effet fantastique (Balzac/Le Griot, 1998) ainsi que plusieurs articles, dans des collectifs et dans les revues Protée, Revue de littérature comparée, RS/SI, Études francophones, etc. Elle fait partie de Figura, le Centre de recherche sur le Texte et l'Imaginaire, et dirige actuellement un groupe de recherche sur le désert, le nomadisme et l'altérité.
Emmanuel Bove (1898-1945) est un auteur français. Héritier ironique de René de Chateaubriand et d’Adolphe de Constant, contemporain admiratif de Giraudoux et de Proust, précurseur moderne de Sarraute et de Robbe-Grillet, il représente un jalon essentiel de l’histoire du roman, ce qu’on appelle aussi un incontournable.
Anne Boyer est poète et essayiste. Elle est née et a grandi au Kansas. Depuis 2011, elle est professeure à l’Institut d’art de Kansas City. Elle vit à Kansas City. Son plus récent livre, The Undying (2019), a obtenu le prix Pulitzer de l’essai en 2020.
© DR
© Danielle Giguère
Venue d’Europe dans les années 1970, Marie-Christine Boyer œuvre dans le domaine de l’écriture depuis une vingtaine d’années : auteure de nouvelles et de textes de fiction, d’articles, scénarios et de documents de vulgarisation scientifique, elle a également donné des ateliers d’écriture dans différentes bibliothèques de la région de Québec. Particulièrement consciente des bienfaits de la création par l’écrit, elle a adapté ces ateliers pour des personnes en fin de vie à la Maison Michel- Sarrazin, leur donnant la possibilité de prendre part à la parution de recueils collectifs de textes.
Farö est son premier roman.
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Dionne Brand, née à Trinité-et-Tobago et émigrée au Canada, est d’abord poète, mais aussi romancière, essayiste, cinéaste, professeure et activiste. Son œuvre a été couronné de nombreux prix: le prix du Gouverneur général, le prix Pat Lowther, le Trillium, le Prix du festival Harbourfront et le prix Griffin de poésie pour le recueil Ossuaries, traduit par Nicole Côté sous le titre Ossuaires. En 2017, le même tandem publie L'amour, à peu près aux éditions Tritpyque.
Nicole Côté est traductrice et professeure à l’Université de Sherbrooke. On lui doit entre autres la traduction du recueil de poésie Les petites fleurs de Madame de Montespan de Jane Urquhart (Triptyque, 2000).
André Brochu a enseigné les littératures québécoise et française à l’Université de Montréal, de 1963 à 1997. Au cours de sa carrière d’écrivain, il a pratiqué différents genres: la poésie (L’inconcevable; Je t’aime, je t’écris), le roman (La vie aux trousses), le récit (La Croix du Nord), la critique littéraire (Anne Hébert. Le secret de vie et de mort), l’essai (La grande langue). Plus de trente ouvrages, qui lui ont valu à deux reprises le prix du Gouverneur général, ainsi que le Grand Prix de poésie du Festival de Trois-Rivières, le Prix de la prose du Journal de Montréal et le Prix Gabrielle-Roy. Un colloque et un ouvrage ont été consacrés à son œuvre. Il est membre de l’Académie des lettres du Québec.
Nicole Brossard est poète, romancière et essayiste. Elle a publié une trentaine de livres et compte parmi les chefs de file d'une génération qui a renouvelé la poésie québécoise dans les années 1970. Elle a cofondé en 1965 la revue littéraire La Barre du jour et, en 1976, le journal féministe Les Têtes de pioche. Son parcours est jalonné de nombreuses consécrations et ses oeuvres sont traduites en plusieurs langues.
Marc André Brouillette est professeur au Département d’études françaises de l’Université Concordia (Montréal). Outre ses travaux sur la représentation de l’espace et du paysage dans la poésie contemporaine, il s’intéresse aux croisements entre les arts visuels et la littérature ainsi qu’à la présence des textes littéraires dans l’espace public. Poète, il a fait paraître plusieurs recueils de poésie dont Carnets de Brigance (Noroît, 1994; prix Desjardins [Québec]) et M’accompagne (Noroît, 2005; prix Louis-Guillaume [France]). Il participe régulièrement à des rencontres littéraires à l’étranger, et ses poèmes ont été traduits en plusieurs langues.
Simon Brousseau vit à Montréal et enseigne la littérature au collège Jean-de-Brébeuf. Il a écrit Les fins heureuses (2018, prix Adrienne-Choquette 2019) et Synapses (2016, finaliste au Grand Prix du livre de Montréal 2016).
Originaire de Montréal, Julie Bruck vit aujourd’hui à San Francisco. Elle est l’auteure de The Woman Downstairs (poésie, Brick Books, 1993, A. M. Klein Award for Poetry) et de The End of Travel (poésie, Brick Books, 1999). Son recueil Monkey Ranch (Brick Books, 2012), qui lui a valu le prix du Gouverneur général, a été traduit par William S. Messier sous le titre La singerie (Triptyque, 2013).
William S. Messier, né à Cowansville en 1984, est auteur et traducteur. Il a écrit le recueil de nouvelles Townships (Marchand de feuilles, 2009) et les romans Épique (Marchand de feuilles, 2010) et Dixie (Marchand de feuilles, 2013).
Originaire du Québec, Julie Burelle est une allochtone qui travaille comme conseillère dramaturgique et professeure au sein du Département de théâtre et de danse de l’Université de Californie à San Diego. Spécialiste des études de la performance, elle mène des recherches sur le théâtre et les performances des Premières Nations, sur la décolonisation ainsi que sur les récits mémoriels.
Crédit photo : Jim Carmody
Marcel Burger enseigne l'analyse du discours et les théories de la communication à la Faculté des Lettres de l'Université de Lausanne et à l'Institut de Journalisme et Communication de l'Université de Neuchâtel (Suisse). Ses travaux portent principalement sur la construction de l'identité dans les genres d'opinion de la communication médiatique : débat, entretien, éditorial et chronique.