Madeleine Monette trace un parcours d’écriture exemplaire depuis une quarantaine d’années. Dans son exil new-yorkais où elle vit sa condition particulière de migrante, elle habite et incarne de façon singulière la langue et la culture québécoises. Parmi les voix exilées de notre littérature, la génération d’Anne Hébert regardait le Québec depuis l’Europe, tandis que celle de Madeleine Monette fait corps avec une Amérique à la fois différente et semblable, surtout par son urbanité dont l’hybridité infinie la fascine. On connaît Madeleine Monette par ses romans et sa poésie, mais voici qu’on la découvre comme une essayiste de premier plan, tout en nuances, attentive à ces arrachements bénéfiques qui l’éloignent au quotidien de sa culture d’origine, pour mieux l’en rapprocher dans l’écriture.
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