Quand on pose les questions « Depuis quand parlons-nous? » ainsi que « Depuis quand écrivons-nous? », et qu’on examine plus en profondeur les origines de l’écriture et de la parole, l’évidence de la réponse se perd en conjectures. Certains diront que nous avons commencé à écrire il y a 3 500 ans avec l’invention de l’alphabet hiéroglyphique égyptien et de l’alphabet cananéen/phénicien ougaritique (écriture cunéiforme). Nous aurions alors relié l’apparition de l’écriture au facteur urbain d’une part et aux nécessités de la comptabilité d’autre part. D’autres affirmeront plutôt qu’il ne fait pas de doute que les formes totalement abstraites, qui abondent dans la plupart des ensembles préhistoriques de toutes les périodes et de toutes les régions depuis le Paléolithique moyen (250 000 – 35 000 AP), constituent les premiers véritables symboles graphiques, les premières écritures ou inscriptions si l’on veut user de prudence.

L’écrivain préhistorique réaffirme l’importance de l’art pour le genre Homo et nous amène sur les traces des premières écritures, avec comme principal outil le chant. Nous ouvrons cet espace-temps historique en conviant le lecteur à la découverte de la Grotte de Niaux ornée de chefs-d’œuvre créés par nos ancêtres il a plus de 14 000 ans.

En tentant de répondre aux questions fondamentales relatives aux origines de l’écriture, avec l’humilité ainsi que la curiosité et l’imaginaire requis, nous avons poursuivi une marche à rebours dans l’histoire passionnante de notre humanité.

Disponible dans toutes les bonnes librairies près de chez vous le 12 août 2020.