Sommeils prend forme dans un univers de soleil et de végétation abondante, non loin des bruits de la ville, teinté de rêveries d'enfants et de menus détails d'une fin d'été heureuse.

La saison est pleine, les merveilles retournent dans les arbustes et les arbres, les couleurs et les ombres. La foire généreuse revenue au calme s'enrichit de mes petits mirages ; la journée fut un berbéris : épines de forces, peaux dures, pierraille rouge feu… Mort impatiente, gorgée de tout. Faire rire les feuilles, j'entends déjà les cigales.

« Un texte qui se déplie avec le matin […], par touches infimes, d'un lyrisme à la fois ardent et retenu, des lignes mélodiques légères, souples, ondoyantes disent l'ivresse des sens. »
– Geneviève Machoël, Jet d'encre

« Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce recueil, qui depuis quelques mois, tel un kaléidoscope, m’offre des visions différentes à chaque visite. »
– Marie-Jeanne Leduc, Les lectures de Topinambulle

« L’apaisement au centre de Sommeils tient à cette ataraxie enclavée dans le rêve dont Bourque fait son pacte de lecture. Le caractère exceptionnel de cet espace en dissimule mal la fragilité : les " journées encombrées par les voitures ", qui " nous dérobent au dès maintenant de nos vies ", connotent discrètement la menace que fait peser de loin en loin la civilisation délétère. […] Recueil " d’une fin d’été heureuse ", Sommeils l’est à plus d’un titre : il ressemble à ces bibelots de boutique de souvenirs qui, en dépit de leur joliesse, ne font que rappeler ces vacances qu’on a passées anxieusement à chercher " la force épuisante de ne rien faire au soleil ". »
– Hugo Beauchemin-Lachapelle, Spirale