La littérature comparée demeure un lieu de résistance à la professionnalisation du savoir, même si elle forme des penseurs ou des intellectuels qui, par ailleurs, participent pleinement à l’institution. Si elle va à l’encontre d’un savoir instrumentalisé ou compartimenté, la littérature comparée se trouve dans un terrain métaphorique où domine la praxis de la pensée sans aucun objet préconçu. C’est cette pratique intellectuelle, ce mode de réflexion que Terry Cochran met en réflexion dans son plus récent essai.