Entre Grenade enlisée et « une chapelle tapie / dans la panse de Naples », Les musées de l’air se déploient, monde onirique peuplé de « petits os noircis » et de « galères vétustes », où pourtant le poids du désir et de ses déchirures se fait cruellement sentir. Catherine Morency reprend le fil de sa poésie avec plus de justesse que jamais, traçant par ses images foisonnantes les contours d’une histoire d’amour grande et douloureuse, « une tache de sang / à faire rougir les cieux ».
« Tu peux t’étendre n’importe où : je
vais à toi, à ta manière de garder les
marées quand Aphrodite se dresse,
que les vagues nous confondent. »