L'université : fin de partie et autres écrits à contre-courant

Pelletier, Jacques, L'université : fin de partie et autres écrits à contre-courant, Éditions Varia, Fonds, 2017, 310 p.
Prix : 
25,95 $
ISBN : 
978-2-89606-082-5
Décrite par plusieurs comme un paquebot à la dérive, balloté sur une mer déchaînée, l’université aurait-elle atteint le stade terminal, celui du naufrage définitif? La question peut paraître paradoxale, sinon contradictoire, au vu de son expansion et de sa diversification, au rythme de la croissance de la demande de main d’œuvre ultra spécialisée que requiert le marché du travail et de la prolifération des besoins nouveaux générés par notre société d’hyperconsommation.
 
Cette explosion déferlante risque toutefois de s’avérer un leurre, dissimulant et masquant la disparition de l’idée fondatrice de l’université telle que nous l’avons connue jusqu’ici et des formes institutionnelles concrètes dans lesquelles elle s’est incarnée historiquement. Une fin de partie définitive de ce pilier fondamental de nos sociétés modernes, sa mise à mort, est donc tout à fait plausible et on peut craindre hélas qu’il ne restera bientôt plus que le requiem d’une université défunte à entonner, à moins d’un très improbable sursaut.
 
C’est la thèse centrale que défend l’auteur qui aborde également d’autres question sensibles, dont les rapports entre le nationalisme identitaire et la xénophobie, et plus particulièrement l’islamophobie dans le Québec d’aujourd’hui: réalités indépendantes ou liées par des relations de causalité, directe ou indirecte, et de quel ordre?